En tant que data analyst passionné par l’immobilier, j’ai analysé les données issues des mutations immobilières DVF (base publique des transactions immobilières) pour étudier l’évolution des prix médians au m² des appartements à Paris, arrondissement par arrondissement, entre 2014 et 2024.
📊 Les grandes tendances observées
1. Hausse globale des prix jusqu’en 2022
De nombreux arrondissements ont connu une augmentation continue des prix jusqu’à un pic autour de 2022.
Par exemple, le 6e arrondissement a vu son prix médian passer de 10 968 €/m² en 2014 à 14 103 €/m² en 2021, avant de légèrement redescendre en 2024 (13 356 €/m²).
2. Disparités selon les arrondissements
Les arrondissements centraux (1er, 4e, 6e, 7e) restent les plus chers avec des prix souvent au-dessus de 12 000 €/m².
Les arrondissements périphériques (19e, 20e) affichent des prix plus accessibles mais ont également connu une hausse significative, notamment dans le 20e arrondissement, où le prix est passé de 6 688 €/m² en 2014 à 9 588 €/m² en 2021.
3. Tendance à la stabilisation voire au recul
Depuis 2022, une légère baisse est observée dans plusieurs arrondissements, possiblement en lien avec des facteurs macroéconomiques comme la hausse des taux d’intérêt ou les changements de comportement post-COVID.
📈 Quelques chiffres clés
En 2024, le prix médian au m² varie de 7 768 €/m² dans le 19e à 13 356 €/m² dans le 6e arrondissement.
Le 4e arrondissement a connu une hausse marquée, atteignant 13 017 €/m² en 2022, avant de redescendre à 12 561 €/m² en 2024.
🖼 Visualisation des données
Pour les curieux, voici un tableau synthétique des prix médians au m² par année et par arrondissement :
Année / Arrondissement | 2014 | 2015 | 2016 | … | 2024 |
---|---|---|---|---|---|
1er | 10117 | 10014 | 10279 | … | 12270 |
2e | 9203 | 9028 | 9205 | … | 11119 |
… |
(Le tableau complet est disponible sur demande.)
🧐 Pourquoi cette analyse est-elle importante ?
Pour les investisseurs : Identifier les zones en forte croissance ou stabilisation.
Pour les particuliers : Mieux comprendre les tendances avant un achat ou une vente.
Pour les urbanistes : Étudier l’impact des politiques locales sur les prix immobiliers.
Méthodologie utilisée pour le calcul des prix
Les données utilisées pour cette analyse proviennent des Données de Valeurs Foncières (DVF), une base de données publique mise à disposition par le gouvernement français. Ces données comprennent les transactions immobilières réalisées sur le territoire national depuis 2014. Pour garantir la fiabilité des résultats, seules les transactions représentatives ont été retenues.
Afin d’affiner l’analyse des prix, la méthode de l’Interquartile Range (IQR) a été utilisée. Cette approche statistique permet de réduire l’impact des valeurs extrêmes ou aberrantes, en se concentrant sur la plage des valeurs médianes. L’IQR est particulièrement utile dans l’immobilier, où les prix peuvent varier considérablement d’une transaction à l’autre. En excluant les valeurs trop éloignées de la médiane, cette méthode permet d’obtenir des prix plus représentatifs de la réalité du marché.